Le constat que nous faisions dans un article de février 2021 ne se dément pas, l’immobilier a la cote et fait plus que jamais figure de valeur refuge, notamment en Bretagne. Notre région affiche des indicateurs qui traduisent un marché très dynamique.
+7,5% de transactions réalisées entre juin 2020 et juin 2021
Les notaires bretons ont publié leur baromètre de l’immobilier qui met en avant une hausse de 7,5% du nombre des transactions réalisées (118 324, de juin 2020 à juin 2021), qui traduit toujours l’attractivité du littoral et de la Bretagne dans cette période de crise sanitaire.
Moins d’offres et toujours plus de demandes
Les offres ont du mal à suivre la demande, si bien que les notaires annoncent que le stock de biens disponibles à la vente est cinq fois inférieur à ce qu’il est ordinairement, régressant de 25000 offres à 5000. De nombreuses agences immobilières confirment cette situation : « Comme c’est le cas des notaires, nous ne disposons que d’environ 20% de nos stocks habituels. On a, nous aussi, de réelles difficultés à rentrer des biens et ceux qui rentrent sont vendus dans des délais très courts. Parfois même avant que nous ayons le temps de diffuser une offre, parce que certains de nos clients que nous informons de l’entrée d’un bien l’achètent de suite, sans le visiter », résume ce responsable d’une agence immobilière quimpéroise.
Les acheteurs veulent de l’espace et des extérieurs
Si les biens neufs et anciens se vendent vite et bien, les terrains à bâtir suscitent eux aussi un fort engouement : + 19,2% dans la région entre juin 2020 et juin 2021. La principale raison : Les gens recherchent de l’espace et la possibilité de disposer d’extérieurs. Cette tendance se confirme par une augmentation de 8,8% du nombre de ventes de maisons alors que celui des appartements n’a progressé que de 2% dans la région.
Des acheteurs principalement bretons
Toujours sur cette période de juin 2020 à juin 2021, 82% des acheteurs étaient des Bretons et seulement 8% étaient localisés en Île-de-France. Si les Franciliens ne forment pas la vague que beaucoup ont imaginée, ils optent néanmoins majoritairement pour le littoral.
Le profil des acheteurs dans le Morbihan et dans le Finistère
Chez CGPA Promotion, nous nous sommes principalement intéressés aux informations relatives aux deux départements dans lesquels nous sommes présents : le Morbihan et le Finistère. Ainsi, 25% des acheteurs qui font une acquisition dans le Morbihan sont des retraités. Dans ce département, la moyenne d’âge des acheteurs est de 48 ans, mais elle atteint 50 ans à Vannes et le pourcentage de Franciliens y atteint 13%. Dans le Finistère, l’âge moyen des acheteurs est de 44 ans.
Des prix qui s’envolent par endroits
Toutes les communes du littoral du Morbihan et du Finistère n’ont pas connu des augmentations comparables à celle de La Trinité-sur-Mer (56) commune littorale de 8000 habitants où il est impressionnant de constater que le prix médian des maisons a augmenté de 46% pour s’établir à 537000 €.
Une relative stabilité pour les appartements neufs…
Si nous nous recentrons sur les principales activités de CGPA Promotion, le prix des appartements neufs a évolué de façons contrastées : -4,1% (3480 €/m2) dans le Finistère et +13% (3960 €/m2) dans le Morbihan. Quatre villes du Morbihan apparaissent dans le top 10 des villes bretonnes dans lesquelles le prix médian de vente des appartements neufs est les plus élevées : Sarzeau (5830 €/m2), Carnac (5000 €/m2), Le Palais (4980€/m2) et Vannes (4710€/m2).
Il faut atteindre la 35e place du classement pour trouver la première ville finistérienne avec Brest (3680 €/m2) et on ne retrouve qu’une seule autre ville du Finistère dans ce top 40 des villes bretonnes où le prix médian de vente des appartements neufs est le plus élevé, à savoir Concarneau, à la 38e place (3550 €/m2).
…et pour les terrains à bâtir
Si l’on s’intéresse au prix des terrains à bâtir, l’augmentation est de +2,8% (45600 €) pour le Finistère et de +1,9% (56000 €) dans le Morbihan. La ville du Morbihan où le prix médian d’un terrain à bâtir est le plus élevé est Vannes (122100 €, 7e rang régional, derrière six villes de Loire Atlantique) (*). Dans le Finistère, il s’agit de Fouesnant (117100 €, 11e rang régional derrière huit villes de Loire-Atlantique et deux du Morbihan) (*).
(*) : Les chiffres du Conseil régional des notaires intègrent la « Bretagne historique » qui comprend les quatre départements de la Bretagne administrative (Finistère, Morbihan, Ille-et-Vilaine et Côtes-d’Armor) auxquels s’ajoute la Loire-Atlantique.